Marché européen des céréales Activité réduite avant les fêtes du Nouvel An

Vers 13h (12h GMT), la tonne de blé s'effritait de 0,25 euro sur les contrats rapprochés de janvier à 208,50 euros, tandis qu'elle gagnait 0,50 euro sur les contrats de mars à 204,75 euros. L'activité restait réduite, avec seulement 3.000 lots négociés. Le marché du maïs restait atone en l'absence de bon nombre d'opérateurs (200 lots) et les prix s'effritaient de 0,25 euro sur l'échéance rapprochée de janvier à 172 euros la tonne. Mardi, la séance de cotations sur Euronext sera écourtée et se terminera à 16 heures.

Outre-Atlantique, les très bons chiffres des ventes américaines à l'exportation sont venus soutenir les cours des céréales à la Bourse de Chicago qui restent malgré tout sur des plus bas. Les ventes de blé sur la campagne actuelle ont pratiquement atteint les 600.000 tonnes et celles de maïs dépassent les 1,478 million de tonnes au cours de la semaine écoulée, selon le département américain de l'Agriculture. Malgré ces très bons chiffres, les opérateurs craignent une moindre demande en maïs américain suite au rejet par la Chine de cargaisons contenant du maïs génétiquement modifié.

Les opérateurs vont surveiller cette semaine les conditions climatiques aux États-Unis, alors que les météorologues annoncent une vague de froid sur les zones de production de blé d'hiver. En Amérique latine, des précipitations sont attendues dans le nord et le centre de l'Argentine, ce qui devrait profiter aux cultures de maïs.

Sur le marché physique (gré à gré) les affaires sont inexistantes en cette période de trêve des confiseurs, et l'activité ne reprendra vraiment que le 6 janvier avec la réouverture des organismes stockeurs, prévient le cabinet de conseil Offre et demande agricole.